Il ouvre la porte de chez lui. Il fait chaud mais ça c'est normal pendant l'été. Il regarde le ciel clair. Le soleil brille, il pense que ce n’est pas comme ce jour-là: L'explosion n'était pas grande mais il a vu quelle destruction une petite bombe peut faire.
Il y a cinquante ans déjà... Les feux rouges étaient partout. Les nuages étaient noirs comme le charbon. La deuxième guerre mondiale avait commencé et elle était sérieuse.
Dans la ville de Lyon, en France, un soldat est caché sous la dure terre. Le camouflage est parfait. Il sent les Nazis qui passent sur lui mais il ne bouge pas. Par contre, il trouve le courage, tient son pistolet fort et il se lève avec un cri. Les Nazis sont morts. Il les regarde triste: "Ça fait vingt-huit...", il se dit à lui-même.
Une alarme a sonné. Ça veut dire que c'est l'heure de revenir. Il regarde les corps immobiles une dernière fois et il part. Il pense en lui-même: "Comment ça c'est possible... Trois jours avant on était tranquille". Il est jeune mais la guerre a fait son visage pâle et vieux.
Chez lui ce n'était pas loin, alors il y est arrivé en deux heures. Sa femme avec ses petits enfants lui souhaitent la bienvenue. "Le temps où on va être de nouveau libre est pas loin", dit-il et leurs visage sont devenus contents.
Un grand bang. Il ouvre ses yeux et il regarde les débris partout. Les murs sont peints en rouge mais il n'a pas compris encore qu'est-ce qui est arrivé. Il se lève rapidement et il commence à cherche sa famille désespérément. Il entend un cri et il court. "La guerre est finie! Les Russes sont arrivés!". Il pleure. Ce n'est pas pour l'annonce: Les corps de sa famille sont par terre. Un mélange d’émotions explose en lui. Il rit avec des larmes aux yeux. Il ne sait pas s'il a gagné ou s'il a perdu. Il regarde le ciel. Il est clair. Les rayons de soleil douchent son visage. Le soleil brille. Il est capable de dire seulement un mot: "Pourquoi?".
Emanouil